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La “Justice” et la “justice”
 
Quand vient le moment de faire valoir nos droits, en intentant une poursuite judiciaire pour obtenir justice, ou pour encore nous défendre, lorsque nous sommes poursuivis, nous sommes convaincus de l’évidence de notre opinion.
 
« J’ai raison; l’autre a tort. »
 
Mais notre opinion sera-t-elle partagée par le juge qui entendra notre cause? Nous donnera-t-il raison à 100 %, 50 %, 0 % ? Obtiendrons-nous gain de cause? Sommes-nous prêts à mettre notre main au feu?
Qu’importe la quelle façon dont il est conçu, le système judiciaire reste un mécanisme administré par des humains. Et puisque l’erreur est humaine, force est d’admettre que les erreurs sont parfois invitées au procès.
 
Dans une récente décision, la Cour d’appel du Québec est venue reprocher à un juge de la Cour supérieure son manque d’équité dans la procédure, son incohérence dans la gestion du procès et son comportement qui ne fait qu’affaiblir la dignité des procédures judiciaires. (M.R. c. R., 2018 QCCA 1983)
Heureusement, nous sommes de plus en plus informés et sensibilisés quant aux autres moyens de régler des litiges. Par exemple, la médiation s’avère un moyen plus humain, plus accessible, moins coûteux et plus rapide que les tribunaux.
 
Avant d’intenter une poursuite ou de répondre à une poursuite, pourquoi ne pas plutôt proposer à l’autre de discuter de votre conflit autour d’une table, en présence d’un médiateur? Tant que la bonne foi est au rendez-vous, la médiation représente la méthode la plus humaine pour rechercher ensemble une solution viable à un conflit en vue de le régler définitivement.
 
Pour plus d’information sur le service de médiation civile, contactez-nous.
 
Me Israël Gélinas notaire est également médiateur accrédité par le Ministère de la Justice pour les demandes relatives aux petites créances.